Par les temps qui courent en Beauce, plusieurs personnes souhaitent voir arriver de nouveaux hôtels, de nouveaux restaurants, franchisés pour la plupart, mais qu’en est-il vraiment pour ceux qui se risqueront à se lancer ?
La très grande majorité des gens qui veulent plus de restaurants, plus de chambres d’hôtel et plus de commerces sont rarement les mêmes personnes qui investissent dans ces projets. Pour les autres, investisseurs ou propriétaires-opérateurs, la situation est tout autre, c’est la réalisation d’un rêve, obtenir de meilleurs rendements financiers qu’à leur institution financière ou tout simplement pour laisser leur marque, leur monument comme plusieurs le disent.
Ce que souhaitent avant tout les plus hardis, c’est de réussir, prouver qu’ils avaient raison et faire taire les plus pessimistes. Heureusement pour eux, il y a des moyens pour les aider avant de démarrer leur projet. Chaque industrie a sa brigade de spécialistes pour analyser les risques et les coûts, mais malheureusement il y a aussi des coûts inhérents à ces analyses et tous les promoteurs n’ont pas la sagesse de comprendre qu’ils doivent commencer par cette étape avant de foncer tête baissée dans une nouvelle aventure.
À mon humble avis, le gros bon sens est la première étape d’une bonne analyse; si tous les spécialistes ou les gens de l’industrie proches de vous déconseillent d’aller de l’avant, posez-vous de sérieuses questions sur la viabilité de votre projet. Les compétiteurs ont beau être concernés de près ou de loin, il faut se rendre à l’évidence que leur avis vaut bien des analyses de marché. Les analyses de marché faites par des chaînes ont souvent le seul objectif de trouver des franchisés prêts à payer pour leur bannière. Lorsque les choses vont mal, elles sont moins empressées à supporter l’investisseur. Pour les autres qui ne veulent pas être dirigés par un franchiseur, il y a dans le milieu économique beaucoup de ressources pas assez utilisées comme les CLD, la commission scolaire, les cégeps avec leur service « Lancement d’une entreprise » et plusieurs programmes gouvernementaux. Internet regorge aussi de conseils avisés, les sites web des associations renferment d’informations mises à jour continuellement.
Un bon plan d’affaires ne peut pas tout prévoir, mais il permet de planifier et de réagir rapidement avant qu’il ne soit trop tard. Il faut le monter soi-même et avoir l’humilité de se le faire critiquer et peaufiner par des gens d’expérience.
Les mentors sont aussi une belle source d’écoute. Ils ne sont pas là pour être des éteignoirs, mais pour vous permettre de vous réaliser.
Vivez votre rêve et faites en sorte qu’il ne devienne pas un cauchemar…
Neil Mathieu, conseiller hôtellerie / restauration
14025, 12e Avenue
Saint-Georges
Tél. : (418) 228-9428
Investir, démarrer un nouveau projet ?
Publié le 5 octobre 2011Décoration
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