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La vitesse des verts

Tout au long de l’été, lors de mes chroniques, je vous ai entretenu, de la vitesse des verts; plusieurs m’ont demandé ce que cela signifiait…

D’abord, précisons que le golf se calcule à partir du système anglais (verges, pieds, pouces).

Nous avons rencontré le gérant/surintendant du club de Bellechasse : Vincent Patoine, afin d’être mieux informés sur ce sujet.

La vitesse des verts se mesure à partir d’une règle appelée « stimpmeter » ou, en français, « cinémomètre ». Il s’agit d’une pièce en coin composée d’acier mesurant environ 30 pouces de long avec des côtés d’un pouce. Une entaille, pour loger la balle, est faite à une extrémité afin de la retenir légèrement. On installe le « stimpmeter » sur une surface plane d’un vert après y avoir déposé la balle et on l’élève à environ 20 degrés d’inclinaison jusqu’à ce que la balle se dégage d’elle-même par gravité.

On effectue cette manœuvre 3 fois dans un sens puis on calcule la moyenne des distances parcourues. On répète en sens inverse le même scénario. Finalement, la distance moyenne des 6 balles donnera un chiffre qui sera considéré comme la vitesse des verts pour cette journée.

Ainsi, si les 3 premières balles ont roulé :

• 8 pieds
• 7,5 pieds
• 8,5 pieds

et, en sens inverse, les 3 autres :

• 9 pieds
• 9,5 pieds
• 8,5 pieds

la moyenne cumulative sera de 8,5 qui sera la vitesse des verts.

Plus un vert est rapide, plus grande sera la distance parcourue lors du putting et plus la balle sera affectée par les ondulations du vert. Cette rapidité est obtenue par une tonte plus courte, par un assèchement du vert ou par un appareil qui roule sur le vert afin de l’aplatir.

Pour conclure, plus le chiffre est élevé, plus la balle roulera et plus il sera difficile de « bien putter »… à moins de s’entraîner comme le font les professionnels du golf…

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