Maxime Bernier fait le bilan de l'été et se prépare à la rentrée

Lors de la dernière campagne électorale, le gouvernement Harper promettait le retour à l’équilibre budgétaire pour 2014. Malgré un avenir économique à court et moyen terme plutôt incertain, les conservateurs croient toujours pouvoir y arriver. Chaque ministre devra remettre d’ici la fin septembre deux plans de réduction des dépenses de 5 % et un autre de 10 %, excluant les transferts aux particuliers, les pensions, l’assurance chômage et les transferts aux provinces. Sans ces exclusions, il resterait 80 milliards dans les coffres du gouvernement. C’est donc sur ce montant que les coupures seraient effectuées.

 

« Normalement, si tout le monde fournit 5 %, on atteint notre objectif », explique Maxime Bernier. Si le contexte économique se détériore d’ici 2014, c’est à ce moment que le gouvernement envisage de réduire les dépenses de 10 %. « Si la croissance économique n’est pas là, si les revenus d’État ne sont pas là, on va devoir faire plus de coupures », a-t-il ajouté.

 

Le registre qui fait jaser 

 

Cet automne, le projet de loi sur l’abolition du registre des armes à feu refera surface à la Chambre des communes, tel que promis par le gouvernement Harper. Dès 2009, le député de Beauce a appuyé le projet de loi privée C-391 de Candice Hoeppner pour abolir ledit registre.

 

Le projet de loi sera déposé dès la rentrée parlementaire au mois de septembre. « On pense que les chasseurs ne sont pas des criminels et on doit les traiter comme tel », a exprimé M. Bernier. Le projet de loi vise seulement l’enregistrement des armes de chasse. Les chasseurs devront toujours avoir un permis d’acquisition et de possession d’arme à feu. « Ça ne sera pas le Far West au Canada! Ça ne se compare pas à ce qui se passe aux États-Unis », a précisé le ministre.

 

Réduction de la paperasse

 

Depuis janvier 2010, Maxime Bernier siège à la Commission sur la réduction de la paperasse et il la préside depuis la dernière élection. Plusieurs tables rondes ont été réalisées partout au Canada pour relever les « irritants » concernant la bureaucratie administrative. Le 6 septembre dernier, la Commission a déposé son rapport préliminaire s’intitulant : « Ce que nous avons entendu », relevant ainsi 2 300 « irritants ».

 

Pour le député de Beauce, réduire la paperasse et les formalités administratives permettra aux propriétaires de petites entreprises de se consacrer à leur travail : « créer des emplois et de la richesse pour notre pays », a-t-il souligné. Le premier ministre a demandé le rapport final pour la fin novembre afin de pouvoir analyser les recommandations et les inclure, si cela est possible, dans le prochain budget.