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Un enseignant de Saint-Georges ira au Burkina Faso

Crédit photo : Courtoisie

Louis Asselin

Un enseignant du Cégep Beauce-Appalaches, Louis Asselin, partira pour l'Afrique à la mi-octobre où il agira à titre de professeur invité en astrophysique à l'Université de Ouagadougou au Burkina Faso. Jusqu'à la fin du mois de décembre, il enseignera l'utilisation du télescope de l'observatoire d'enseignement de l'Université à des étudiants qui complètent leur License, l'équivalent d'un baccalauréat au Québec.

Il s’agit pour l’enseignant de sciences de la nature spécialisé en astrophysique d’une première expérience internationale. Louis Asselin se lance dans le projet par pure passion. Il ne touchera aucune rémunération de la part de l’université africaine. Une bourse de 3 000 $ de mobilité enseignante du ministère québécois de l’Éducation l’aidera à payer les frais qu’il en coûte pour réaliser son projet. Il logera sur le campus de l’Université, à la Maison des Hôtes.

Louis Asselin a fait part de sa disponibilité à  son ami Claude Carignan, un enseignant de l’Université de Montréal qui a mis en place le programme d’astrophysique à l’Université de Ouagadougou. « Il m’a répondu que j’étais l’homme dont il avait besoin, précise l’enseignant du Cégep. Il a quand même fallu presqu’un an pour régler tous les détails. J’ai le goût de l’aventure et je crois que je vivrai une expérience unique. »

Louis Asselin est détenteur d’une maîtrise en astrophysique. Il enseigne au Cégep Beauce-Appalaches depuis une vingtaine d’années. Il a aussi fondé le Club d’astronomie de Saint-Georges de Beauce (SGB). 

« Je me donne le mandat de transmettre ma passion aux étudiants et à la population.  J’essaie de rendre simple, pour eux, des notions qui sont à première vue complexes. » Des anciens du Cégep Beauce-Appalaches devenus astrophysiciens de renom rendent d’ailleurs hommage à leur ancien enseignant qui a suscité chez eux l’intérêt pour cette discipline. C’est le cas de Claude-André Faucher-Giguère, qui a reçu le prix de la meilleure thèse de doctorat en astrophysique à l’Université Harvard et de Pierre-Olivier Quirion qui œuvre comme chercheur scientifique à l’Agence spatiale canadienne.