Même si la campagne électorale fédérale actuelle n'est pas désirée, nous sommes en plein dedans. Afin d'en apprendre davantage sur le déroulement de celle-ci, le Journal a eu l'idée de suivre tour à tour chacun des candidats dans la Beauce, soit Maxime Bernier (Parti conservateur), Claude Morin (Parti libéral), Sylvio Morin (Bloc québécois) et Serge Bergeron (NPD), question de voir comment ça se déroule une campagne électorale sur le terrain. Notre aventure a donc débuté ce vendredi 8 avril avec le candidat du Parti conservateur, Maxime Bernier.
Jour 14 de la campagne
Contrairement à ce que certaines personnes pourraient penser, une campagne électorale est loin d'être une activité de tout repos. Il aura d'abord fallu près de trois jours simplement pour que notre journaliste puisse s'insérer dans l'agenda du candidat conservateur. En effet, Maxime Bernier a un emploi du temps bien chargé, et ce, presque sept jours sur sept durant les quelque 35 jours que dure ladite campagne. Conférences de presse, réunions avec les bénévoles, porte-à-porte, souper ici, soirée-là… Bref, la vie d'un candidat en campagne débute tôt et peut finir très tard. Dans le cas qui nous intéresse, nous avons rejoint Maxime Bernier à son local de campagne situé sur le boulevard Lacroix à Saint-Georges dès 9 h 15. Avant même l'arrivée du candidat conservateur, les bénévoles fourmillaient à leur tâche, soit notamment de vérifier les listes électorales et de recevoir les appels. Après avoir prononcé quelques mots lors d'une conférence de presse un peu plus tôt, Maxime Bernier arrive ensuite à son local où il est accueilli par les bénévoles, bénévoles qu'il prend le temps et le soin de rencontrer un à un afin de souligner que le travail qu'ils font est important. « C'est très important ce que vous faites, merci de me donner de votre temps. Une élection, ça ne se gagne pas tout seul, ça prend une équipe », a souligné Maxime Bernier en s'adressant aux bénévoles présents. Puis, le candidat prend quelques minutes pour discuter avec son attachée politique ainsi que son directeur de campagne, notamment sur la cédule de la journée.
C'est ensuite un départ vers le premier endroit où le candidat doit aller rencontrer la population. Dans le cas présent, Maxime Bernier s'arrête d'abord dans un salon de coiffure de Saint-Georges. Comme nous avons eu le privilège d'embarquer à bord du même véhicule que M. Bernier, nous avons ainsi pu échanger sur la façon dont se déroule sa campagne jusqu'à présent. « Depuis que la campagne est commencée, les gens font tous le même constat à l'effet qu'ils ne voulaient d'une élection. À cela, je leur réponds que moi non plus, mais que je vais me donner à 100 % durant cette campagne et je leur rappelle également l'importance d'exercer leur droit de vote », explique le candidat conservateur. Maxime Bernier nous confiait d'ailleurs que les gens sont très respectueux à son endroit, entre autres lorsqu'il fait son porte-à-porte, activité essentielle selon lui pour obtenir le pouls de la population. « Les gens sont plus à l'aise de me parler, j'entre chez eux donc ils se sentent plus libres de me faire valoir leurs points de vue et je suis toujours à l'écoute des Beaucerons » a-t-il ajouté.
Un candidat près des gens
Arrivé au salon de coiffure Pastel, Maxime Bernier est accueilli chaleureusement par les employées et, tout comme à son local de campagne, il prend le soin de saluer et d'échanger des poignées de main avec les gens qui s'y trouvent. Évidemment, comme tout bon politicien, le candidat conservateur ira de quelques mots à son auditoire. Malgré que certaines personnes puissent penser que la bataille est gagnée d'avance pour Maxime Bernier, le principal intéressé est plutôt prudent face à sa popularité. « Oui ma campagne va bien, mais il y a quand même toujours un stress, il ne faut rien prendre pour acquis », s'est exprimé M. Bernier. Celui-ci aura également mentionné l'importance d'inculquer aux jeunes leur devoir de citoyen. Il souhaiterait que le taux de participation des jeunes à cette campagne-ci soit plus élevé d'une part et il serait bien content que le taux de participation des jeunes en Beauce soit plus élevé qu'ailleurs.
Puisque Maxime Bernier peut compter sur un chauffeur durant la campagne, le candidat conservateur peut donc profiter de ces moments pour passer quelques appels avec sa directrice des communications et régler ainsi quelques dossiers. Deuxième point d'arrêt de l'avant-midi : le P'tit Café Social de Saint-Georges. À cet endroit, on y trouve des gens qui ont connu certaines difficultés dans leur vie notamment en matière de jeu, de drogue ou d'alcool, un endroit où ils peuvent socialiser, échanger et déguster un café ou un repas à prix modique. Comme au salon de coiffure, le candidat conservateur est accueilli à bras ouverts. Poignées de main, discussions et prises de photos avec Maxime, un moment bien important qui met un sourire sur le visage de bien des gens ce matin-là. Près des gens, à l'écoute de ceux-ci, Maxime Bernier est un homme qui aime le monde et cela paraît. Durant cette campagne, Maxime Bernier dit vouloir faire de la politique autrement, tout en étant proche de la population. « Je fais campagne pour les Beaucerons, pas contre les opposants », a-t-il insisté. En après-midi, du porte-à-porte était prévu dans la municipalité de Saint-Prosper, une des 42 municipalités du comté et le candidat conservateur a bien l'intention de toute les visiter d'ici le 2 mai.
Ces quelques heures passées en compagnie du candidat conservateur nous aura effectivement permis de constater l'ampleur d'une campagne électorale et combien l'horaire d'un candidat est réglé au quart de tour afin de rencontrer le plus de gens possible pour passer son message et défendre ses valeurs, tout comme celles du parti qu'il représente.
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