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Camp de Théâtre Patrimonial

Un voyage dans le passé au Ganoué

Par Éric Gagnon Poulin ce 13 août 2011 à 17h37
On danse au bal à l'huile.
Crédit photo : Éric Gagnon Poulin
On danse au bal à l'huile.

Le 13 août avait lieu la deuxième représentation des jeunes campeurs du Camp de Théâtre Patrimonial au Théâtre du Ganoué, sur le site du Village des Défricheurs à Saint-Prosper. Les jeunes comédiens ont présenté une pièce en trois tableaux écrites par Pauline B. Paré intitulé « Je me souviens, tu te souviens, on se souvient ».

Ces jeunes ont passé une semaine au Village des Défricheurs pour se reconnecter avec l’histoire de la région. Ils ont revisité les anciennes façons de faire, les mœurs, les coutumes et même la « parlure », question de se mettre dans leur personnage. D’ailleurs, ils devaient tous porter leurs costumes d’époque chaque jour. 

Au Village des Défricheurs, on croit que les choses étaient bien différentes au début du siècle dernier, mais que l’être humain lui-même n’a pas tellement changé. Pour Pauline B. Paré, « il faut savoir d’où on vient si on veut savoir où on va ». Voilà le centre des valeurs et du message que l’on veut transmettre au Village.
 
Les trois tableaux de la pièce « Je me souviens, tu te souviens, on se souvient » sont trois courtes comédies d’environ 20 minutes chacune. « Le bal à l’huile » raconte l’histoire de jeunes filles voulant absolument se trouver un mari lors d’un bal, mais les garçons se font rares au village. Une seule réussit, mais aucune n’en sera jalouse. « La visite de l’étrange » aborde le même sujet. Six jeunes filles doivent demeurer seules à la maison avec leur vieille tante pendant l’absence de leurs parents. Un étranger tente de les séduire avec son charisme, sa carrière et son argent, mais dit-il la vérité? La troisième partie, « La mort subite », traite de l’orgueil, de l’avarice et de la jalousie entre deux hommes d’une même famille. 
 
Les jeunes comédiens ont réussi à faire rire les spectateurs et à les divertir tout au long de la pièce. Il est remarquable de voir tout le travail qu’ils ont fait pendant si peu de temps. Ils vont sûrement en garder de très bons souvenirs, ainsi que les parents qui étaient présents dans la salle. 
 

 
La réalisation de ces deux Camps de Théâtre Patrimonial n’aurait pas été possible sans la collaboration du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, de la MRC des Etchemins et sa politique de développement culturel, du CLD des Etchemins, la municipalité de Saint-Prosper et plusieurs autres commanditaires et collaborateurs qui ont cru dans ce projet.

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