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« Il manque 225 000 $ pour ficeler le dossier du Mont Orignal »

Crédit photo : André Poulin

Anabelle Perron de la Coopérative de développement régional Québec-Appalaches a expliqué le fonctionnement d'une coopérative de solidarité sans but lucratif et les avantages inhérents à ce mode d'incorporation, notamment en terme d'accès à des subventions.

Le comité provisoire de la future coopérative de solidarité sans but lucratif du Mont Orignal poursuit ses démarches en vue de recruter des membres de soutien désireux d'investir 25 000 $ en parts privilégiées pour financer l'achat des équipements de la Station de ski du Mont Orignal.

Formé de Marc Lacroix, Éric Lachance, Alain Roy, Mathieu Lagrange et de Micheline Cloutier, ce comité a organisé, le lundi 11 juin, au Manoir Lac-Etchemin, une soirée d’information à l’intention d’une quarantaine de membres de soutien potentiels de la future coopérative de solidarité du Mont Orignal.

« Le 1er septembre, le Centre de ski du Mont Orignal n’ouvrira pas ses portes si nous ne réussissons pas à recruter un minimum de 48 membres investisseurs, qui acceptent d’investir chacun 25 000 $ en parts privilégiées dans la future coopérative de solidarité du Mont Orignal », expliquait alors Marc Lacroix, le secrétaire du comité provisoire.

Ce dernier déplora alors que la parution d’un article titré « Le Mont Orignal est sauvé » dans des journaux hebdomadaires de la région ait entraîné plusieurs investisseurs potentiels à croire que le Mont Orignal était bel et bien sauvé et qu’il fût de ce fait inutile pour eux d’y investir, ce qui n’est malheureusement pas encore le cas puisqu’il manque actuellement 225 000 $ pour financer l’achat au coût de 1,2 M$ des équipements de la station par la future coopérative de solidarité.

« Actuellement, 37 des 48 investisseurs requis pour financer cet investissement ont été recrutés, mais il nous en faut un minimum de 48 pour s’assurer que les autres partenaires impliqués dans la transaction de 2 M$ pour l’acquisition du Mont Orignal, soit la Municipalité de Lac-Etchemin achète bel et bien le chalet de la station avec l’aide d’autres bailleurs de fonds comme la caisse des Etchemins, qui a annoncé qu’elle verserait 150 000 $ à la municipalité de Lac-Etchemin pour l’achat du chalet de la station (voir autre article http://www.lavoixdusud.com/Actualit%C3%A9s/2012-06-11/article-3005360/La-caisse-des-Etchemins-investira-150-000-au-MontOrignal/1) », expliquait alors M. Lacroix.

« Idéalement, il nous en faudrait au moins deux, trois, voire dix de plus pour constituer un fonds de roulement, qui garantirait notre future coopérative de solidarité contre les imprévus » indiqua alors M. Lacroix, qui précisa que la future coopérative ne sera hypothéquée d’aucune dette, si elle recrute 48 investisseurs.

À cet égard, la soirée de lundi dernier s’est révélée profitable puisque trois nouveaux membres investisseurs se sont joints aux 34 déjà recrutés et que trois autres se sont montrés intéressés à en faire autant.

« Des lettres ont de plus été postées à plusieurs entreprises de la région les invitant à joindre le mouvement de solidarité, qui assurera la poursuite des opérations de cette station de ski, qui rayonne bien au-delà de Bellechasse-Etchemins. La provenance des membres de soutien le démontre d’ailleurs très bien puisqu’au moins une quinzaine de ceux qui se sont engagés à investir 25 000 $ dans la Coop de solidarité résident dans le Grand Lévis.  Plus de vingt propriétaires des chalets, sis au pied de la Station de ski du Mont Orignal,  comptent de plus parmi les 37 membres investisseurs potentiels de la future Coopérative de solidarité sans but lucratif du Mont Orignal, dont les membres du comité provisoire visent obligatoirement recruter d’ici le 30 juin prochain, les 48 membres investisseurs nécessaires au financement de l’achat du Mont Orignal, voire davantage.