Quelle apparence pourrait avoir le centre-ville de Sainte-Marie, disons dans les dix prochaines années ? Dans le cadre de leurs études de niveau maîtrise en design urbain, trois étudiantes de l'Université Laval sont venues présentées le 27 avril à l'hôtel de ville, les résultats de leur étude portant sur le secteur autour de l'aréna Paul-Henri-Drouin.
Intitulé « Symbiose Hydro-Urbaine », les trois étudiantes en design urbain (Véronique Cadoret, Audrey Leblond ainsi que Mélissa Renaud) ont choisi de réfléchir sur l’avenir du centre-ville de Sainte-Marie, étude basée notamment sur des constats et limitations déjà existantes et ont tenté de revitaliser l’endroit en misant entre autres sur des stratégies écologiques.
Au départ, les trois étudiantes ont pris en compte que le centre-ville, secteur de l’aréna, était composé de certaines barrières telles que le coteau, le boulevard Vachon et la voie ferrée. Deuxième constat : que les potentiels naturels et récréotouristiques doivent être mis en valeur comme la Route verte, le Parc Taschereau, les parcs de quartier et la rivière Chaudière. Et finalement, les résultats de leur étude ont permis d’établir le constat que cette partie du centre-ville est fortement marquée par les inondations. Elles se sont également penchées sur certains défis ou problématiques comme l’utilisation des cours des écoles Maribel et Mgr Feuiltault; les espaces de stationnements et le manque de perméabilité et de lisibilité.
Interventions proposées
À la lumière de ces constats et contraintes du secteur, les étudiantes ont mené leur projet en se concentrant sur des interventions qui amélioreraient et par conséquent, rendraient le centre-ville plus attractif, un lieu de rassemblement et d’activités qui profiterait tant aux Mariverains qu’aux visiteurs. Requalifier les cours d’école selon un procédé de verdissement qui participe activement à l’effervescence du centre-ville; localiser la bibliothèque et son espace public rassembleur et restructurer les réseaux sont quelques-unes des pistes proposées au terme des résultats de cette étude. L’idée d’une passerelle reliant la bibliothèque actuelle à l’hôtel de ville; la réouverture à sens unique de la rue St-Antoine, la démolition du boulevard Larochelle et l’ajout d’une nouvelle rue ont fait l’objet de ces interventions amenées par les trois étudiantes en design urbain. Implantation de trois immeubles résidentiels, de commerce de proximité et même d’une galerie d’art sont des idées mises en avant-plan de même que l’intégration d’une place publique flexible pour les événements à travers les saisons ont aussi été suggérés dans ce projet pédagogique. Conclusion : l’avenir de Sainte-Marie doit passer notamment par une empreinte écologique durable ainsi qu’une consolidation de l’entrée de vie qui permettrait à la Ville de se distinguer des autres régions. Une vision d’un centre-ville d’ici les dix prochaines années, complètement repensé et redessiné avec beaucoup plus d’espaces verts profitables aux familles et aux touristes qui, selon le maire de Sainte-Marie Harold Guay, « est tout à fait réalisable ».
La bibliothèque Honorius-Provost complètement repensée
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