Époustouflante a été la 14e édition du Polyshow, qui s’est tenue ce vendredi à la polyvalente Benoît-Vachon de Sainte-Marie. Sur la scène de la Méchatigan, une quarantaine d’élèves sont venus montrer leur savoir-faire à travers un spectacle de variétés haut en couleur.
« Hier, c’était la fête des Irlandais. Aujourd’hui, je pense qu’on pourrait convenir que ça devienne la fête des artistes de la polyvalente Benoît-Vachon », a déclaré Danielle Harton, directrice de l’école secondaire et l’une des juges de la soirée. En effet, l’événement servait également d’étape de la finale locale de Secondaire en Spectacle. Ainsi, à la fin de la soirée, deux numéros ont été sélectionnés afin de représenter la polyvalente à la finale régionale du 15 avril prochain à l’École secondaire Pointe-Lévy. Cette année, les numéros choisis sont celui de Sophie Kertik et son interprétation de la chanson «8 secondes» des Cowboys Fringants, ainsi que le trio Maude Boucher-Doyon, Sarah-Ève Goulet et Claudia Laurin avec la chanson «Le plus fort c’est mon père» de Lynda Lemay. « Ces numéros sont de très bons ambassadeurs de notre école », a exprimé Guylaine Lecours, intervenante en loisirs à la polyvalente Benoît-Vachon et coordonnatrice de l’événement.
En ce qui a trait au spectacle, il est vrai que le potentiel artistique des élèves était plus qu’évident. Le manque d’expérience de ces jeunes talents ne se ressentait pas toujours, notamment grâce à leur ambition de présenter des morceaux très difficiles à jouer mais en s’en tirant à bon compte. D’une aisance remarquable sur scène pour la plupart, ces jeunes ont presque réussi à faire oublier le fait (pas négatif, mais disons dommage…) que la grande majorité des pièces étaient des chansons anglophones.
Parmi les artistes, se doit d’être soulignée l’adresse à la guitare de Mikaël Guay, un élève de secondaire 4 dont la dextérité ferait rougir d’envie certains des plus grands musiciens de notre temps. « C’est ça que j’aime faire dans la vie », dit le jeune virtuose afin d’expliquer sa présence au programme. Quant à elle, la gagnante Sophie Kertik est une véritable artiste dans l’âme. Participante au Polyshow pour une quatrième fois, elle sait que l’événement est une excellente opportunité pour les jeunes de s’exprimer tout en recevant par l’école une foule de commentaires constructifs leur permettant de progresser à travers leurs passions. Celle-ci a raconté que le spectacle de cette année était moins encadré que les précédents. De ce fait, l’organisation et l’animation sont aussi assurées par les jeunes, ce qui en fait une édition plus impressionnante encore.
Faites que mes parents meurent disparaît à vue d’œil !
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