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Une soirée dans le salon de Bob Harrisson

Crédit photo : Mélanie Létourneau

Du blues, des confidences, du blues, des histoires, du blues et encore du blues, voilà à quoi a eu droit le public lors du spectacle de Bob Harrisson présenté à la salle Méchatigan le 2 décembre.

Entre nous

Lors de ce spectacle, le bluesman Bob Harrisson nous a invités dans le confort de son salon pour nous interpréter des chansons d’un répertoire varié, passant de Gerry Boulet à Louis Amstrong. Véritable passionné de musique, le bluesman qui compte 53 ans de métier, semble ne rien avoir perdu de son plaisir à être sur scène. Ni de son plaisir à raconter des histoires, enfin des débuts d’histoire puisqu’il semblerait que plusieurs d’entre elles ne sont pas racontables, particulièrement celles concernent la Beauce… Il a néanmoins admis à maintes reprises avoir eu « bien du plaisir en Beauce ».

Pour ce qui est de sa performance comme telle, rien à dire, sinon que ce fut une excellente soirée musicale : du blues comme on l’aime avec une voix rauque, de la guitare électrique aux sonorités décapantes et un percussionniste vraiment habile de ses mains, une harmonie parfaite entre Bob et ses musiciens, tout pour réchauffer nos oreilles, mais aussi notre cœur en ce mois plutôt froid. Et puisqu’on parle de froid, Bob Harrisson est tout sauf froid sur scène. Sa voix, souvent semblable, pour ne pas dire quasi pareille, à celle d’un Louis Amstrong ou d’un Ray Charles, avec ses accents chauds du sud des États-Unis, du blues texan comme on le connaît, a véritablement animée cette soirée. Il a été généreux également envers ses musiciens qui, chacun à leur moment, ont pu interpréter une chanson, un moment de gloire bien mérité pour chacun d’entre eux. Une version particulièrement réussie de Jean Batailleur de Zachary Richard interprété par Robert le percussionniste n’aura laissé personne de glace dans la salle.

Même après cinq décennies de vie artistique, Bob Harrisson continue d’attirer de fidèles amateurs et peut-être même des nouveaux, sait-on jamais. Chose certaine, « Câline de blues » que ça fait du bien !