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Crédit photo : Éric Gagnon Poulin

Nathalie Lambert, directrice régionale de l%u2019Est du Québec chez EDC.

Le 17 mars, le Conseil Économique de Beauce, commissariat industriel, en collaboration avec Exportation et développement Canada (EDC), a présenté un déjeuner-conférence au Centre de Congrès Le Georgesville. La conférencière invitée, Nathalie Lambert, directrice régionale de l’Est du Québec chez EDC, a abordé la gestion des risques à l’international.

D’abord, Mme Lambert a expliqué ce qu’est Exportation et développement Canada. La société d'État offre aux exportateurs et aux investisseurs canadiens des services de financement du commerce extérieur et de gestion des risques sur les marchés internationaux. Leur mandat est de soutenir et développer le commerce extérieur du Canada ainsi que la capacité du pays d'y participer et de profiter des débouchés offerts sur le marché international. En bref, l’organisme souhaite favoriser les exportations.
 
Selon la conférencière, le marché canadien est trop petit pour plusieurs PME et elles doivent se tourner vers le marché international. Des tonnes d’opportunités existent à l’étranger, mais comment en gérer les risques? EDC offre plusieurs services pour protéger les exportateurs canadiens, comme l’assurance, le cautionnement et le financement.
 
La société offre quatre types d’assurances pour protéger les Canadiens contre le refus de payer de la part de clients à l’étranger, le refus de prendre livraison des marchandises, la faillite ou l'insolvabilité, l'annulation de permis d'importation ou d'exportation, le transfert de devises, la guerre, la révolution ou l'insurrection, etc. «Si ont prend l’exemple de ce qui ce passe en Égypte ou au Japon, il est possible que les marchandises ne soit pas recueillies par vos clients. Nous couvrons ce type de risques-là», a expliqué Nathalie Lambert.
 
À la base, le cautionnement permet à une personne de se porter garante du paiement de sa dette par une autre personne. EDC fait un peu la même chose en garantissant la solvabilité de ses clients aux institutions bancaires locales, nationales et internationales, ce qui lui permet de renoncer à ses exigences en matière de nantissement.
 
En ce qui concerne le financement, EDC peut offrir du financement aux acheteurs à l’étranger pour qu’ils puissent faire affaires avec des entreprises canadiennes, par le biais de leur institution financière étrangère locale, ce qui leur permet de réaliser leurs paiements sur une plus longue période. Le gouvernement canadien favorise l’implantation de nouvelles entreprises à l’étranger, donc EDC peut octroyer du financement à ces dernières. Pour plus de renseignements sur leurs services, visitez le site d’Exportation et développement Canada au www.edc.ca.
 
Cet événement met fin aux déjeuners-conférences 2010-2011; ils reprendront en septembre prochain. En terminant, Claude Morin, le directeur général et commissaire industriel du CEB, a rappelé la tenue du Déjeuner prestige le 8 avril et du Souper prestige le 12 mai. Plusieurs places sont encore disponibles. Il est possible de réserver par téléphone au (418) 228-8123 ou par courriel à .