Le Comité piste cyclable Beauce a tenu son assemblée de fondation, ce mardi 27 septembre, au Club de golf de Beauceville. Y ont été nommés les sept administrateurs votants ainsi que les deux membres non-votants (élus municipaux) qui auront la responsabilité de planifier et de coordonner la levée de fonds pour le financement de la piste cyclable entre Vallée-Jonction et Notre-Dame-des-Pins.
Les membres du comité seront donc Michel Doyon, Normand Vachon, Marie-Andrée Roy, Herman Doyon, Marie Cliche, Vincent Roy et Christian Jacques. Ils seront assistés des conseillers municipaux Michel Doyon (Saint-Joseph) et Paul Veilleux (Beauceville).
Dès cet automne, ils auront le mandat de promouvoir le projet de piste cyclable, d’organiser une campagne de financement privé, de recevoir les dons et de remettre des reçus de charité. En ce qui concerne la recherche de financement public (subventions), elle est entre les mains d’un comité politique, composé des Villes de Saint-Joseph-de-Beauce et de Beauceville, du CLD Robert-Cliche et des MRC de Robert-Cliche, Beauce-Sartigan et La Nouvelle-Beauce.
Le maire de Beauceville Luc Provençal n’a pas manqué de remercier les personnes qui ont accepté de faire partie du comité. « Ce qui fait avancer les projets d’une société, c’est l’esprit de bénévole de ses citoyens », a-t-il fait savoir. Sachant que certaines personnes considèrent que le dossier évolue lentement, M. Provençal a indiqué que les différentes étapes administratives qui les incombent sont obligatoires et nécessaires. Toutefois, il espère pouvoir annoncer d’ici un an des nouvelles très positives à propos du projet. « C’est un dossier qui nous tient à cœur », dit-il.
Le projet
D’une longueur de 32,5 km, le tronçon manquant de la piste cyclable permettra de lier la municipalité de Vallée-Jonction à celle de Notre-Dame-des-Pins. Au cours de l’assemblée, Daniel Chaîné, directeur général du CLD Robert-Cliche, a fait un survol historique du projet, dont les démarches abondent depuis 2007.
Entre autres, il a expliqué qu’était actuellement réalisée une étude sur le potentiel de commercialisation du chemin de fer du Québec-Central par la filme Dessau, et commandée par les Conférences régionales des élus (CRÉ) de Chaudière-Appalaches et de l’Estrie, ainsi que par neuf CLD de ces deux régions. La conclusion de cette étude est prévue pour février 2012.
Selon la décision rendue, trois scénarios demeurent possibles. Le premier est qu’il n’existe aucun potentiel ferroviaire sur l’ensemble du réseau. Si tel est le cas, la MRC Robert-Cliche demanderait le démantèlement de la voie ferrée pour l’aménagement de la piste cyclable. Le projet coûterait alors 6 M$. Deuxième possibilité, il y a un léger potentiel ferroviaire. Les actions entreprises seraient alors sensiblement les mêmes. Enfin, le troisième scénario serait la présence d’un potentiel ferroviaire. La piste cyclable serait plutôt construise sur l’emprise de la voie ferrée, pour la rondelette somme de 20 M$ (d’où l’importance de la campagne de financement). Qui plus est, suivant les calculs de M. Chaîné, remettre un train sur les rails coûterait au ministère des Transports du Québec (MTQ) quelque 300 M$. Il faut souligner que le MTQ est présentement démotivé par les zones grises qui obscurcissent le dossier. Il n’accordera donc aucune aide financière au projet de piste cyclable avant que ne soient présentées les conclusions de ladite étude.
Une première assemblée pour la corporation
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