Par René d'Anjou
11/8/2007 2:51:41 AM
Pour la première fois, depuis son élection du 23 janvier 2006, le député-ministre de la circonscription de Beauce aux Communes, M. Maxime Bernier, a rencontré les journalistes de la région afin de brosser un bilan des gestes qu’il a accomplis au cours de ces 23 mois et du travail que son équipe de ses quatre employés répartis entre les bureaux de Sainte-Marie et Saint-Georges ont réalisé.
On retrouve à Saint-Georges, Mme Louise Quirion qui gère les deux bureaux de la circonscription et c’est M. Richard Savoie qui est responsable du bureau de Sainte-Marie. Ces deux bureaux reçoivent chaque semaine près de 200 demandes et, jusqu’à ce jour, c’est environ 800 dossiers qui ont été traités en plus de ceux qui sont encore en traitement. En outre, nous indique-t-on, il faut ajouter près de 500 demandes de passeports qui transitent par ses bureaux.
Le porte à porte : une formule gagnante
Sa formule de faire du porte-à-porte dans la circonscription gagne en popularité. Jusqu’à maintenant, il a pu visiter 27 des 42 municipalités du territoire. Il vise à faire ce porte-à-porte le samedi aux deux semaines. Pour M. Bernier, ces visites lui permettent d’avoir le pouls de la population.
Chacune de ses visites emprunte le même modèle, d’abord une rencontre avec les élus municipaux et ensuite, lors de sa visite des résidents de la municipalité, il consacre, en moyenne, 5 à 7 minutes et le tout se termine vers 18 heures. L’accueil est généralement chaleureux et les gens sont attentifs et heureux que leur député se manifeste ainsi.
Dans la circonscription, le député a indiqué avoir principalement travaillé sur le dossier du bois d’œuvre. «En Beauce, a-t-il indiqué, c'est plus de 12 millions de dollars qui ont été investis par le gouvernement fédéral et la plus grosse part a été versée aux entreprises beauceronnes, en contributions remboursables ou non». Les municipalités ont aussi bénéficié d'aides fédérales en vertu du Fonds d'infrastructure municipale rurale et du retour sur la taxe sur l'essence, tandis que les organismes à but non lucratif ont touché près d'un million de dollars. Le programme du placement étudiants est également très populaire.
Par ailleurs, ses fonctions de ministre des Affaires étrangères sont plus exigeantes que son ancien ministère puisqu’il est appelé à se rendre très souvent à l’extérieur du pays.
Il a expliqué la position du Canada sur l’après-Kyoto afin de s’assurer que les pays émetteurs d’effets de serre et qui ne sont pas signataires de Kyoto, et qui représente plus des deux tiers des émissions à effets de serre, puissent s’impliquer dans une entente. Il a spécifié qu’il faisait allusion à la Chine, à l’Inde et aux États-Unis. Il a fait le point sur la mission en Afghanistan, soulignant que la présence du Canada dans ce pays ravagé par des décennies de guerre et de tyrannie avait d'abord pour but de stabiliser l'État afghan et de faire en sorte que ce pays ne retombe pas entre les mains des terroristes. «Nous le faisons, a-t-il dit, pour lutter contre la pauvreté, l'injustice et la corruption, terreau fertile pour le terrorisme et l'insécurité. La mission est risquée, c'est vrai. Nos soldats y jouent un rôle indispensable, ils sont conscients des risques, mais ont tout de même choisi de servir. Ils sont fiers de servir le Canada et d'aider les Afghans, malgré les dangers », a-t-il expliqué en rappelant que l’aide militaire canadienne était prévue jusqu’en 2009 alors que l’on devait apporter, à ce pays, une aide humanitaire jusqu’en 2011.
Parmi les autres grands dossiers, M. Bernier a mentionné l’importance de renforcer la souveraineté du Canada dans le Grand Nord et que l’on est à préparer une carte des fonds marins pour les revendiquer devant la communauté internationale.
Pas question de rapatrier des meurtriers
Il a également abordé le projet de loi que l’on veut faire adopter sur la criminalité en précisant que le gouvernement conservateur veut lutter contre la criminalité surtout lorsqu’il s’agit de crimes graves, avec des peines minimums obligatoires. Le parti de M. Harper ira même jusqu’à un vote de confiance sur ce projet qui faisait partie de la plateforme électorale des conservateurs.
En réponse à un journaliste, M. Bernier a confirmé qu’il n’était pas dans l’intention de son gouvernement d’intervenir dans les cas de gens condamnés à mort, pour des crimes graves, comme des meurtres, dans des pays démocratiques. On faisait allusion au Canadien, Ronald Smith, condamné à mort au Montana, qui a avoué le meurtre de deux autochtones en 1982.
Le ministre estime que lorsque quelqu’un a été jugé dans un pays démocratique qui respecte la primauté du droit, et que le jugement est rendu de façon juste et équitable, pour des meurtres comme ce cas précis, il n’est pas dans l’intérêt du Canada de rapatrier des meurtriers.
En terminant, tout en vantant le leadership du premier ministre Harper, M. Bernier a souligné les nombreuses mesures adoptées par le gouvernement conservateur, viennent alléger le fardeau des contribuables beaucerons. Le gouvernement du Canada a abaissé la TPS, instauré un crédit pour emploi de 1 000 $, un pour les outils et un autre de 2 000 $ pour enfants. Il a haussé de 1 000 $ le crédit d'impôt en raison de l'âge, doublé celui pour revenu de pension. Il a aussi octroyé un montant annuel de 1 200 $ par enfant pour la garde d'enfants. En résumé, avec les conservateurs, les contribuables canadiens paient moins de taxes et d'impôts.
Cette rencontre s’est déroulée dans une salle du restaurant le Normandie, à Beauceville, s’est déroulée de façon simple et cordiale, entre deux activités que le député avait dans sa circonscription, soit un diner conférence où le maire de Saint-Georges, M. Roger Carette, donnait les grandes priorités de sa ville. Par la suite le député Bernier se rendait à Scott où le CLD de la Nouvelle-Beauce, tenait son 29e souper annuel des gens d’affaires.
On peut entendre le député, M. Maxime Bernier, nous parler du déroulement de sa tournée des municipalité, lorsqu'il fait du porte-à-porte. Il suffit de cliquer sur l'icone, en haut de la page, sous la photo.
|