Par Paul-André Parent
11/8/2007 2:39:35 AM
Les plus âgés parmi nous se souviennent des cours de bienséance de la petite école. Aujourd’hui on parle plutôt d’étiquette, mais au fond c’est la même chose. Sauf que ces cours sont disparus des écoles il y a déjà quelques décennies et les conséquences sont réelles. Et pourtant, l’étiquette dans une époque de mondialisation, c’est devenu essentiel à toute entreprise qui veut prendre de l’expansion.
Ce mercredi après-midi, au Georgeville, quelques centaines d’étudiants, administrateurs, enseignants et invités étaient réunis pour entendre une conférence sur le sujet. Conférence plutôt intéressante d’ailleurs. Souvenirs pour les plus âgés, apprentissage pour les plus jeunes qui étaient en très grande majorité. Car cette activité a été organisée à partir d’un projet monté par une étudiante en comptabilité du Centre de formation professionnelle Pozer de Saint-Georges.
Caroline Poulin est une secrétaire au service à la clientèle d’une entreprise de la région qui aime se perfectionner dans sa profession. Ayant entendu parler de l’École internationale d’étiquette et de protocole et du genre de formation donnée, elle en parle à son employeur qui lui permet de s’y inscrire au frais de la compagnie. Continuant maintenant ses études en comptabilité, elle a préparé un projet pour permettre à tous les étudiants de son école de profiter un peu de ses acquis.
Et l’école a embarqué avec elle dans le projet. Et c’est la présidente de l’école, Mme Ginette Salvas, qui a été invitée à venir rencontrer tout ce monde pour leur rappeler ou apprendre certaines règles essentielles d’étiquette. Si vous avez envie d’en rire, vous ne devriez pas. Apprendre des règles minimales de comportement en société ou en affaires peut faire toute la différence entre la réussite et l’échec.
Comme l’a expliqué la conférencière, qui travaille aussi auprès du personnel de nombreuses compagnies, la mondialisation amène les entreprises à faire affaire avec des Européens, des Asiatiques et autres. Leur façon de faire implique le respect, le vouvoiement, la politesse et la confiance. Et comme Mme Salvas est une sommité internationale dans ce domaine, autant l’écouter attentivement.
Et pour mettre tout le monde dans le coup en débutant, elle a demandé que tous les téléphones cellulaires soient fermés, une marque de respect. Il s’en est fermé des dizaines… Elle a poursuivi en disant que si elle faisait passer un test d’étiquette aux gens de la salle, les moins de 35 ans n’y réussiraient que dans 20% des cas, les 35 à 55 dans 40% des cas et les plus de 55, dans 80% des cas.
Et elle a poursuivi en donnant des façons de se comporter dans des entreprises, avec des clients, au téléphone, lors d’une réunion. C’était assez pour penser que les cours de bienséance auraient vraiment encore leur place à l’école.
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