Les femmes toujours à la poursuite de l’égalité
3/9/2007 8:10:38 AM
Par Paul-André Parent
Elles étaient plus de 200 pour marquer cette journée spéciale du 8 mars 2007. Un déjeuner conférence à l’Auberge Benedict Arnold les réunissait sous l’égide du Centre-Femmes de Beauce. Avaient répondu à cette invitation des représentantes de l’AFEAS, de l’AREQ, du CALACS, de la Maison L’Éclaircie, du Regroupement des femmes d’affaires, de Vision Femmes et des Fermières, entre autres. La candidate libérale de Beauce-Sud, Diane Leblanc, y participait, tout comme le député de Beauce et ministre au fédéral, Maxime Bernier.
Il ne restait aucune place disponible pour entendre la conférencière, Mme Dominique Bernard de Équiterre. L’événement a aussi donné lieu à une prestation de la chorale Chant’Ami et à un discours de circonstance de la coordonnatrice du Centre-Femmes de Beauce, Mme Luce Morand. Une activité menée par nulle autre que Suzanne Bougie comme animatrice.
Dès le départ, Mme Morand a fait le point sur la situation de la femme, insistant particulièrement sur le fait que l’égalité n’était pas atteinte, contrairement aux dires de la ministre fédérale Bev Hoda. Mme Morand a souligné divers programmes fédéraux qui ont été abolis et la disparition de certaines formes d’aide financière en provenance du fédéral. Comme le député ministre Bernier était sur place, ses remarques ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd…Mme Morand a terminé que l’égalité des femmes n’était donc pas encore chose faite au Canada, car l’égalité des droits n’est pas l’égalité de fait. Elle a donc appelé les femmes présentes à se mobiliser pour produire les changements nécessaires.
La conférencière prévue, Mme Dominique Bernard, a profité de l’occasion pour faire la présentation de son organisme, Équiterre. Le thème de sa conférence était changer le monde, un geste à la fois. Elle a donc jasé de l’importance de passer de la consommation à la consommaction,. Comme elle l’expliquait, il est possible de changer le monde en y allant chacun d»’un petit geste.
Comme exemple de l’importance de réagir,, Mme Bernard soulignait que si le monde entier consommait au même rythme que les nord-américains, on aurait de 4 planète comme la terre pour suffire. Il faudrait donc cesser de s’identifier par ce qu’on achète et par ce qu’on peut acheter et plutôt penser en fonction de réduire la consommation, réemployer les choses, les recycler et les valoriser dans la mesure du possible.
Autres gestes à poser, marcher ou prendre le vélo au lieu de l’auto quand c’est possible, manger bio et boire son café équitable, maximiser l’utilisation de l’énergie, réfléchir aux gestes que l’on pose. C’est notre qualité de vie et celle de nos descendants qui dépend finalement de ces gestes d’aujourd’hui.
Nos photos : Mme Luce Morand, en discussion sérieuse avec Suzanne Bougie et le ministre Maxime Bernier
Mme Dominique Bernard de Équiterre
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