Par Paul-André Parent
9/19/2008 5:35:17 PM
Les déjeuners d’affaires du Conseil économique de Beauce reprenaient leur cours régulier ce jeudi après les vacances estivales. Une reprise en grande force alors que, comme le soulignait le directeur général Claude Morin, on recevait 160 personnes et on en avait refusé une vingtaine. Ce premier déjeuner avait pour thème le Fonds de solidarité de la FTQ.
C’est un panel de conférenciers qui s’est adressé aux convives. On recevait Denis Côté, président des Industries PHL de Saint-Éphrem, Yves Germain, vice-président de Multi-Brosses de Saint-Jules, et Charles Dutil, président de Manac inc. Chacun d’eux venait livrer les résultats d’une expérience vécue avec le Fonds FTQ.
C’est le Beauceron de Sainte-Marie, Pierre-Maurice Vachon, un fervent du Fonds, qui a fait la présentation des orateurs ainsi que celle du PDG du Fonds, M. Yvon Bolduc. Le but de la rencontre était finalement de démystifier ce qu’est le Fonds de Solidarité et son fonctionnement ainsi que ses avantages.
Dans un premier temps, Denis Côté de PHL a raconté comment c’est le Fonds qui a permis l’acquisition de l’entreprise par de nouveaux propriétaires en 2006. Alors qu’ils craignaient de faire affaire avec le Fonds, de peur de la syndicalisation, ils ont finalement fait le pas pour se rendre compte que le fonds leur offrait plus qu’ils ne demandaient et que le syndicat n’était nullement engagé par la même occasion. La décision fut donc rapide, l’offre intéressante et l’acquisition s’est faite tout en permettant aux acheteurs de demeurer les seuls actionnaires de l’entreprise.
Yves Germain a pour sa part raconté comment, avec deux partenaires, ils ont réussi à racheter les actifs de Multi-Brosses de Saint-Jules après la fermeture. Il a expliqué qu’en raison de la situation économique, l’entreprise pour bien fonctionner avait besoin d’augmenter la valeur ajoutée de ses produits et que pour le faire, il fallait soit acquérir des équipements très dispendieux ou acheter un compétiteur qui avait déjà les équipements. Cette dernière solution a été choisie et les partenaires ont négocié avec le Fonds et une banque pour finalement choisir la banque. Au dernier moment, la banque les a laissé tomber, les mettant dans une situation précaire, mais en quelques jours, le Fonds de solidarité a renversé la situation en devenant un partenaire en affaires de leur entreprise.
Pour finir, c’est Charles Dutil qui a raconté comment il a accédé
Ce qu’on devait donc en conclure, selon Pierre-Maurice Vachon. C’est que le Fonds de solidarité FTQ a de l’argent disponible et diverses formes de participation pour répondre aux besoins des entrepreneurs.
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