Le miracle d’Armand Vaillancourt
5/6/2007 2:14:55 AM
Notre collaborateur, M. Alain Caron, dont nos internautes ont pu voir le nom à l’occasion, pour des montages photographiques, est un artiste qui malheureusement ne créait plus depuis près d’une trentaine d’années; mais, il y a deux ans, après avoir rencontré le sculpteur Armand Vaillancourt, à Saint-Georges, il s’est remis à la tâche et a pu récemment exposer ses œuvres dans une galerie de Montréal.
C’est lors du symposium qui s’est tenu à l’été de 2004 qu’Alain Caron a revu le sculpteur Vaillancourt. Ce dernier s’est étonné de constater qu’il avait cessé toutes productions depuis près de 30 ans.
À l’occasion de cette rencontre à Saint-Georges, le sculpteur montréalais a donné littéralement «un coup de pied au cul» à Alain Caron qui a alors pris conscience du potentiel qui sommeillait en lui depuis de trop nombreuses années.
C’est à la fin des années 1960 qu’Alain Caron s’est dirigé vers l’école du Musée des beaux-arts qui était alors sous la direction de M. Hugh Leroy. Il a eu, entre autres comme professeur, François Déry, David Sorensen et David Morgan.
À cette époque il travaillait surtout le plâtre, le bois et la fibre de verre. Il a réalisé plusieurs moulages qui ont été exposés dans diverses galeries dont le studio 23 sur la Rue Stanley, la maison des arts de la Sauvegarde sans oublier cette importante manifestation culturelle « Les moins de 35 ans » qui regroupait plus de 350 participants dans sept lieux d’expositions des villes de Montréal, Québec et Trois-Rivières, en janvier 1973.
En 1977-78, il a produit des médailles pour les lauréats du prix littéraire Athanase-David, des Prix du Québec. En 1977, cette médaille avait été remise au docteur Jacques Ferron alors qu’en 1978, c’est Anne Hébert qui l’avait obtenue.
Depuis quelques années, M. Caron s’intéresse à la photographie et de là est né l’inspiration de se servir de ce médium pour l’intégrer à ses tableaux. Quelques un de ceux-ci portent sur le chemin de la croix où l’on retrouve quelques personnages dont Marie-Madeleine, le bon et le mauvais larron et, bien entendu, le Christ. On reste fasciné par la profondeur de ses œuvres à la fois sombre et envoûtante.
L’artiste puise aussi son inspiration dans la vie de tous les jours en parcourant les rues de Montréal qu’il connaît très bien, sa caméra au cou, il surveille le moindre élément qui pourrait être l’ébauche d’une nouvelle œuvre.
M. Caron a exposé à la même galerie, au 1040, de la Rue Marie-Anne, qu’une autre artiste, originaire de Saint-Georges, Jeannet Paquet qui a exposé en février 2006.
Nous vous invitons a voir un court vidéo suite à l’exposition d’Alain Caron à Montréal. Il suffit de cliquer sur l’icone, en haut de la page, en dessous du titre de l’article.
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