Daniel Bizier, candidat péquiste en Beauce-Nord, a souhaité exposer ses idées afin que les électeurs puissent se faire une opinion plus juste de celui qui pourrait les représenter à compter du 4 septembre prochain.
« Je suis un homme de conviction, de persévérance et de passion », a commencé M. Bizier. Originaire de Sainte-Martine-de-Courcelles et ayant des ancêtres de Saint-Victor, il sait que la Beauce mérite d'être représentée comme il se doit à l'Assemblée nationale.
Par son parcours professionnel, Daniel Bizier a notamment eu l'occasion d'être bûcheron, camionneur et préposé aux bénéficiaires. Connaissant parfaitement les difficultés sur le terrain, il est maintenant énormément motivé à entreprendre une carrière politique.
Son objectif: agir honnêtement dans le plus grand intérêt des gens de la Beauce. Or, pour un développement régional maximal, M. Bizier souhaite entre autres reprendre le contrôle de nos richesses naturelles, protéger notre patrimoine naturel, appuyer la création de petites et moyennes entreprises, prendre le parti des familles, accueillir un maximum d'immigrants, soutenir les aînés avec les soins à domicile et adopter des mesures pour soutenir et offrir du répits aux proches aidants. « Ça manque énormément en Beauce. […] Il faut changer les paradigmes afin que la Beauce maintienne un rythme économique et culturel », a-t-il lancé.
Quant à ses couleurs, Daniel Bizier est d'avis que le Parti québécois est le seul parti entièrement constitué de personnes de cœur, et qui soit en mesure de conclure des projets misant sur l'humain. De plus, il garde une confiance aveugle envers la chef du parti Pauline Marois. « C'est une femme de fer qui a traversé plusieurs tempêtes », dit-il. Du même coup, il considère étrange que des millions de dollars ont été promis pendant la campagne électorale, alors que les fonds manquaient au gouvernement il y a moins de six mois. Il aimerait donc que les finances soient rendues publiques avant les élections afin que chacun des candidats puissent réfléchir à leur propre plan de société. « Je ne suis pas un opportuniste », a-t-il continué, en s'engageant néanmoins, s'il est élu, à donner 10 % de son salaire de député à des jeunes au parcours scolaire atypique.
En bon marathonien, M. Bizier continuera sa campagne à la course, visitant les municipalités de Beauce-Nord l'une après l'autre, afin de rencontrer personnellement les électeurs.