Par René d'Anjou
4/13/2007 5:23:39 AM
Une vingtaine de personnes a assisté mercredi soir à la réunion du conseil des maires de la MRC Robert-Cliche parce que, parmi les sujets abordés, on débattait de celui de la piste cyclable.
Après avoir abordé la question de long et en large, il a été convenu de demander une rencontre avec les hautes autorités du ministère des Transports du Québec afin de connaître exactement le statut de la voie ferrée, car, selon certains ouï-dire, provenant du ministère des Transports, M. Giguère ne pourrait pas actuellement vendre les terrains. Il aurait cependant laissé entendre qu’il aurait offert ce que l’on appelle le fond de terrain aux MRC pour le prix d’évaluation foncière et, dans ce cas, il s’agirait alors d’une somme frôlant les 430 000$.
Par ailleurs, on sait que le nouveau ministre des Transports n’a pas encore été nommé, ce qui ne saurait cependant tarder. De son côté le député, M. Janvier Grondin a indiqué à la MRC que la piste cyclable était son dossier numéro un et qu’il s’en occuperait dès la reprise des travaux parlementaire.
La MRC Robert-Cliche a formé un comité qui suit de près le dossier. Ce comité est formé du préfet, M. André Labbé, du maire de Saint-Joseph-des-Érables, M. Louis Jacques, de celui de Saint-Frédéric, M. Henri Gagné, M. Normand Boutin, président du comité et conseiller municipal à Saint-Joseph et M. Paul Veilleux, conseiller à la ville de Beauceville.
Le directeur général de la MRC Robert-Cliche, M. Gilbert Caron, nous a indiqué que ce qui est ressorti de la réunion de mercredi, c’est que la population souhaite avoir une piste cyclable sécuritaire de type familiale. Qu’elle soit sur la voie ferrée, parallèle à la voie ferrée ou ailleurs, mais, d’ajouter M. Caron, s’il y a la volonté d’avoir une piste cyclable, il faut aussi avoir l’assurance d’obtenir l’aide du ministère des Transports.
Il faut se rappeler qu’en 1999, la MRC avait fait effectuer une étude préliminaire par la firme d’ingénieurs GLD de Saint-Georges, pour un tracé en parallèle avec la voie ferrée et, à l’époque, on évaluait la réalisation de ce projet à 6,9 millions de dollars ce qui pourrait facilement frôler les 10 millions de dollars aujourd’hui.
Par ailleurs, il ne faut pas croire que la voie ferrée de Quebec central puisse facilement faire place à une piste cyclable, car il y a des entreprises qui exercent de fortes pressions sur le ministère des Transports pour conserver la vocation première de ce chemin de fer. On peut penser, entre autres, à l’entreprise Bois Daaquam de 300 employés, qui se spécialise dans le bois de sciage et dont la capacité actuelle de production de l'usine de sciage, située à Saint-Just-de-Bretenières, est de 150 000 000 de pieds mesure de planche par année.
Ce n’est donc pas avant quelques mois que l’on pourra être fixé sur le tracé de la future piste cyclable et surtout sur l’avenir du chemin de fer dans notre région.
On peut entendre un court commentaire du directeur général de la MRC Robert-Cliche, M. Gilbert Caron, qui nous explique le cheminement du projet de la piste cyclable en Robert-Cliche. Il s’agit de cliquer sur l’icone, en haut de la page.
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