Être ou ne pas être un agroproducteur

Faire ou ne pas faire de l’agrotourisme? C’est une question que pourraient se poser bien des agriculteurs. De plus en plus populaire compte tenu de la baisse des revenus en agriculture, l’agrotourisme peut être un bon support financier, mais il ne convient pas à toutes les entreprises agricoles. Avant de faire le saut, les agriculteurs doivent prendre en considération plusieurs facteurs.

Selon les formateurs en agrotourisme, il faut d’abord et avant tout aimer travailler avec le public pour se lancer dans cette aventure. De plus, il faut être organisé. Pour y arriver, certaines règles peuvent souvent faire toute la différence, car s’il est important de rendre le touriste heureux, il est tout aussi important pour le producteur de déterminer ses limites et de se respecter.

Parmi les choses à mettre en place, pensons à la présence d’une enseigne qui identifie bien l’entreprise, au respect d’un horaire, à l’aménagement d’une aire de pique-nique, à l’accessibilité d’une toilette, etc. Bien sûr, un bel endroit a plus de chance de recevoir les faveurs des visiteurs. Pour bien se préparer à recevoir tout ce beau monde, il existe un petit guide qu’il est possible de consulter sur le site du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ).

Recevoir des gens peut être agréable si on apprécie la visite. Cependant, pour les producteurs, cette expérience doit en valoir la peine. Pour cela, les produits offerts doivent être intéressants, autant pour les clients que pour les producteurs. Il faut aussi évaluer si cela est une plus-value pour l’entreprise, car le succès touristique n’est pas toujours garant d’un succès financier.