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Où est l'urgence d'agir

La revitalisation à tout prix

Maire Fecteau
Photo: René d'Anjou
  Les cases de stationnement
  Un heureux problème
  La désinformation

Par René d'Anjou
1/27/2010 3:43:52 AM

Élue, il y a moins de trois mois, l’équipe de François Fecteau, qui promettait de consulter la population, n’a pas daigné consulter les marchands de la Première Avenue avant de décider que c’est dans ce secteur que l’on construirait la salle de spectacles, en scindant le projet en deux pour construire, dans le vieil édifice des Sœurs du Bon-Pasteur que l’on rénovera à un coût encore inconnu, un espace muséologique pour lequel personne n’est en mesure d’en expliquer l’ampleur et la vocation.

Dans un document identifié comme provenant de la Direction générale adjointe on a inscrit les quatre sites, que l’on a envisagés, et qui sont tous identifiés comme étant «Hors zone inondable» sans toutefois spécifié que cette spécification s’applique uniquement au terrain sur lequel serait construit l’édifice qui comprendrait une salle de 700 sièges.

Tous les Beaucerons savent qu’en cas d’inondation, même plus ou moins importante, on dévie la circulation dans le secteur de la rue du pont, de l’Avenue de la Chaudière et de la 1re Avenue.

Dans le passé, l’on a toujours évité de se retrouver dans une situation d’urgence irréparable en construisant des édifices importants loin des probabilités de séismes, dans notre cas, les hôpitaux (exemple Beauceville et Saint-Georges), les lieux du culte et d’enseignement, comme le séminaire, les différentes écoles, les hôtels de ville, mais, depuis quelques années, on défie les lois naturelles, parce que l’homme se croit de plus en plus supérieur, en érigeant des bâtiments là où l’on ne devrait pas.

«Mon père est plus fort que le tien, il est ingénieur», et on parvient maintenant à construire non seulement des édifices qui prennent l’eau, mais aussi des ponts qui en font tout autant!

C’est regrettable que le nouveau maire de Saint-Georges, qui promettait de consulter la population, ne daigne même pas consulter les principaux intéressés parce que, a-t-il dit, le temps presse, à cause des subventions du fédéral et du provincial.

Veut-on rire des contribuables ou des deux paliers de gouvernementaux? L’assemblée du conseil municipal de lundi et la conférence de presse qu’il a convoquée le lendemain, semblent être une comédie pour laisser croire aux Georgiens que la nouvelle administration s’intéresse à la revitalisation du centre-ville alors que ce n’est pas en y construisant un bâtiment que l’on va tout à coup transformer l’apparence et la vie de ce secteur de la ville.

M. Fecteau et son équipe avaient parlé de créer des comités pour divers aspects de la vie quotidienne des contribuables. La culture en est un élément important et le centre-ville également. Cependant, sa promesse il semble l’avoir oublié rapidement, trop rapidement.

Revitaliser un centre-ville, ce n’est pas l’affaire d’un bâtiment, mais d’un ensemble d’éléments qui permet d’attirer le regard, l’intérêt, l’attention et surtout le goût de revenir et de s’intégrer aux activités qui se déroulent dans ce quartier.

C’est tout ce secteur de la première Avenue qu’il faut revaloriser par des programmes d’encouragement à la rénovation, à l’encouragement à l’ouverture de boutiques, de restaurants qui soient attrayants et surtout accessibles presque 24 heures par jour.

En outre, il ne faut surtout pas penser à court terme, mais en fonction que Saint-Georges est, et doit demeurer, une métropole qui attire les gens de toute la Beauce à venir s’y plaire.

Ce n’est pas avec la construction d’un bâtiment, réservé à une élite, et accessible moins de 100 jours par année, que l’on va redonner automatiquement une nouvelle vie à un quartier de la ville.

On était déjà assuré, avec le précédent projet, que les deux gouvernements contribuaient pour une somme de 12 millions de dollars qu’il n’en coûtait que 6 millions à la ville, dont une bonne partie de cette somme était déjà engrangée. Mais, maintenant, nous ne sommes plus sûrs de rien en plus du fait que l’on n’a pas l’appui des commerçants et encore moins de la Chambre de commerce de Saint-Georges, car on a pu voir l’inquiétude de son directeur général.



On s’inquiète du sourire béat de la conseillère Irma Quirion et de la béatitude du conseiller Marcel Drouin et on est en droit de se demander si tout ce beau monde a été élu pour bien gérer les finances de la ville ou pour dépenser des deniers publics pour leurs petites vengeances.

Quant au terrain que la ville a acquis, voisin de l’église l’Assomption, la rumeur veut que la nouvelle administration le vende à un entrepreneur, ou un prête-nom, pour y construire une ou des résidences pour des personnes âgées.

Malheureusement, la réponse du maire, c’est qu’il faut faire vite pour s’assurer d’obtenir les subventions des gouvernements du Québec et du Canada et de mettre en évidence notre rivière.

Bien entendu, ce qui est arrivé au Saguenay, en juillet 1996, où j’ai dû seconder la Sécurité civile du Québec, ça n’arrive qu’aux autres et jamais la rivière Chaudière ne fera de folies si l’on se fie à la parole du maire François Fecteau.

Ce n’est pas parce que l’on se ferme les yeux sur les événements des années passées, que l’on peut se prémunir des catastrophes de demain. On devrait toujours se souvenir de ce qu’a écrit notre historien André Garant : «On a déjà chanté la rivière Chaudière en disant qu’elle est l’épine dorsale, le sang des Beaucerons. Cette poésie régionale devient plutôt un cauchemar folklorique quand ces eaux sournoises et tumultueuses crachent leur trop-plein sur les rives».

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