5/1/2009 12:06:24 PM
Sans être alarmiste, il est temps que les dirigeants d’entreprises et les gestionnaires de chaînes d’approvisionnement commencent à évaluer les risques et impacts potentiels auxquels ils pourraient être confrontés si l’éclosion de grippe AH1N1 s’amplifie à en devenir une pandémie mondiale. C’est du moins l’inquiétude que soulève Développement PME Chaudière-Appalaches.
Ainsi, des entreprises ayant des fournisseurs au Mexique sont davantage exposées aux risques que d’autres. Attention, cela ne s’arrête pas là. Par exemple, une entreprise peut avoir un fournisseur canadien ou américain mais dont ces derniers s’approvisionnent au Mexique. Dans de tels cas, qu’adviendrait-il si la frontière entre le Mexique et les États-Unis était fermée prochainement advenant que le niveau d’alerte mondiale passe de la phase 5 à la phase 6 de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) ? Il y aurait inévitablement des ruptures au niveau des chaînes d’approvisionnement. Par ailleurs, du 1er au 5 mai, le gouvernement mexicain a ordonné que toutes les entreprises soient fermées afin de ralentir la propagation de la maladie. Ce temps d’arrêt aura peu de conséquence, sans doute sur l’approvisionnement d’importateurs étrangers, mais si cela devait se prolonger éventuellement, ça pourrait être autre chose…
« Les entreprises devraient donc alors identifier ces risques en analysant leurs chaînes d’approvisionnement et par la suite y élaborer des plans de contingence. Par exemple, dans le cas de produits ou fournisseurs uniques situés au Mexique, il faudrait peut-être voir à accroître rapidement son niveau d’inventaire ou augmenter ses stocks de sécurité. » de nous préciser M. Christian Tremblay, conseiller – chaîne d’approvisionnement chez Développement PME C-A. Une autre alternative pourrait être d’effectuer des recherches d’autres sources d’approvisionnement ailleurs dans le monde afin de palier à une éventuelle rupture avec des fournisseurs mexicain.
Enfin, il est à espérer malgré tout que ces mesures soient inutiles mais, cependant, il peut être à tout le moins justifié de prendre un peu de temps pour se pencher sur ce risque important et s’y préparer. Il est également suggéré que les gestionnaires suivent de près la situation auprès des médias ou autres sources dont plus particulièrement l’OMS (www.who.int).
Pour en savoir davantage sur la gestion des risques et les chaînes d’approvisionnement ou pour toute assistance, veuillez contacter Christian Tremblay chez Développement PME C-A au 418-387-2206 poste 2305 ou par courriel : christian.tremblay@developpement-pme.qc.ca
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