35 ans d’existence et des locaux fraîchement rénovés

Projet d'un match d'improvisation   Remerciements aux partenaires

C’est par une température de près moins 35 degrés que l’Association des personnes handicapées de la Chaudière soulignait, samedi matin, deux événements importants depuis sa fondation; d’abord son 35e anniversaire de fondation et ensuite les rénovations de leurs locaux situés, à quelques pas de la polyvalente Saint-Georges, au 2425, 119e Rue, à Saint-Georges.

Ces locaux, que l’association loue de la commission scolaire, pour près de 1000$ par mois, ont été entièrement rénovés et surtout mieux adaptés à la clientèle en déficience physique ce qui était, selon le directeur général, M. Éric Desrosiers, le point majeur puisque l’organisme prône l’accessibilité aux édifices publics et celui, où était son siège social, ne répondait pas aux normes minimales.

Le bâtiment abritant les locaux de l’APHC, sur la 119e Rue, pour lequel la Commsission scolaire charge un loyer de près de 1000$ mensuellement.

C’est en présence de nombreux clients et de plusieurs invités, dont le maire Roger Carette et le président de la Caisse Desjardins de Saint-Georges, M. Paulo Pépin, que l’on a procédé à la cérémonie marquant la fin des travaux et cet anniversaire important pour un organisme communautaire puisqu’il est sans doute l’un des plus anciens de Saint-Georges, de nous souligné son directeur général, M. Desrosiers.

Au cours de la partie protocolaire, on a défilé devant le micro pour rendre hommage à l’Association qui accomplit un excellent travail dans la communauté. Plusieurs membres fondateurs ont profité de cette journée pour venir visiter le local et rencontrer la clientèle. On en a tracé le bilan des réalisations passées et des projets à venir. Notons d’ailleurs que l’APHC dessert environ 250 clients dans la MRC Beauce-Sartigan et une partie de Robert-Cliche avec un point de service sur l’Avenue du Palais à Saint-Joseph.

Depuis 1973, l’Association a travaillé à de nombreux projets et à revendiquer des droits pour ses membres. On peut penser, entre autres, aux barrières architecturales pour que les personnes handicapées aient accès à des édifices publics. Il y a eu aussi la question du transport adapté à la fin des années 1970.

Bien entendu l’année 1982 a joué un rôle important puisque c’était l’Année internationale des personnes handicapées alors que l’on a poursuivi diverses activités de sensibilisation et de revendication auprès de divers organismes publics, dont les municipalités.

Au cours de la dernière année, l’APHC a organisé plusieurs activités de financement dont l’une des plus courues a probablement été la conférence de M. Marcel Leboeuf. En mars prochain l’association songe à organiser un match d’improvisation avec des personnalités de la région.

Comme nous l’expliquait M. Desrosiers, cette activité devrait être très populaire, on peut d’ailleurs écouter un extrait de notre entrevue avec le directeur général de l’association, en cliquant sur l’un des icones, en haut de la page, sous la photo.

Quant au coût du loyer dont il était question au début de l’article, nous avons entendu le maire Carette dire qu’il devait rencontrer prochainement le président de la commission scolaire et qu’il discuterait avec lui de la possibilité de négocier un bail à de meilleures conditions compte tenu de la vocation de l’APHC. On pourrait croire que la CSBE serait réceptive à un tel arrangement.