11/20/2008 1:36:28 PM
Le président du Musée Marius-Barbeau, monsieur Jean-Marc Labbé et le commissaire invité, monsieur Michel Bélanger, présentent l’exposition «Réflexions intimes » de l’artiste Lucie Leclerc, du 20 novembre 2008 au 31 mai 2009.
Lucie Leclerc a une préférence particulière pour le portrait, mais elle aime aussi réaliser des natures mortes (still life) et du portrait animalier. Au début de l'année 2004, elle a suivi des cours en portrait et en pastel, avec le peintre Michel Bélanger, portraitiste, pastelliste et enseignant. Elle a vite réalisé que ce médium lui correspondait parfaitement.
Je qualifierais mon style de réalisme classique. Quoique j’apprécie l’art non-figuratif, je préfère représenter les visages, les corps et la nature avec une ressemblance la plus proche possible de la réalité… de dire Lucie Leclerc. Je m’attarde beaucoup sur les yeux de mes personnages, car ceux-ci sont le miroir de l’âme et c’est dans les yeux qu’est le secret de la ressemblance dans un portrait. Ce que j’aime, c’est faire ressentir l’émotion, la pensée même de mon personnage. Je qualifie mon style de « réalisme » peut-être même parfois « d’hyper réalisme ».
Elle trouve extraordinaire la texture veloutée des pastels tendres. Elle l’apprécie plus particulièrement dans le portrait animalier, avec résultat final que l’on a presque envie de caresser l’animal, tellement il semble soyeux; c’est la même chose pour les cheveux humains, et pour les ciels ennuagés.
En mars 2007, elle se mérite une mention d’excellence du jury lors du concours d’œuvres d’art avec un tableau intitulé « Rumeurs » et en avril 2007, elle remporte le prix coup de cœur du public avec cette même oeuvre. En avril 2008, son oeuvre intitulée “Passage” remporte le prix coup de Cœur du public pour une deuxième année consécutive.
Dans cette exposition, Lucie vous présente différents sujets au pastel, contrastes et valeurs intenses si retrouvent, des contours durs estompés pour créer l’illusion de l’espace, mentionne Michel Bélanger.
Je veux me raconter, c’est-à-dire, raconter des « histoires »qui me touchent, par mes œuvres, plutôt que de réaliser un « dessin » parfait en technique. J’aime que le public qui regarde un de mes tableaux soit à même de comprendre ce que j’anticipe dans l’image. J’essaie de réaliser des allégories en images – des paraboles. J’aime à représenter la douceur et l’intimité, que le public se reconnaisse dans ses rêves et ses aspirations de conclure l’artiste.
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