• L'article
  • Imprimer
  • Envoyer à un ami
  • Commenter (0)
  •  

Mon climat, ma santé

Quand la météo se déchaîne : retour sur les événements météorologiques marquants de 2012 au Canada

Publié le 8 Janvier 2013

Vagues de chaleur, « super » ouragan, inondations, quelles sont les catastrophes météorologiques qui ont marqué l'année 2012? Environnement Canada produit chaque année une liste des dix événements météorologiques marquants de l'année, voici les catastrophes du palmarès 2012.

Le premier fait marquant de cette année 2012 est la chaleur. Il a fait très chaud sur la planète! Sur les dix événements les plus marquants choisis par Environnement Canada, cinq sont liés directement à la chaleur. Si l'année 2012 a été particulièrement chaude, la décennie l'est aussi! On a battu des records de chaleur pendant l'hiver, le printemps et l'été, partout dans le monde. L'année 2012 se retrouve parmi les dix années les plus chaudes enregistrées depuis 160  ans. Au Canada, 2012 est arrivé au quatrième rang des années les plus chaudes jamais enregistrées, le mois de mars ayant battu tous les records avec un redoux incroyable. Dans les Prairies, l'été a été chaud, humide et imprévisible. Dans l'est du Canada, les températures plus élevées que la normale et la faible pluviométrie ont aussi constitué un problème pour certaines cultures et les réseaux d'approvisionnement en eau. Les grandes chaleurs ont entraîné une importante fonte de la couverture de glace de l'Arctique, laquelle a été réduite à son plus bas niveau depuis l'enregistrement de données satellites, soit depuis 34 ans. De plus, ce phénomène ne se limitait pas qu'au nord; le Canada atlantique, le golfe du Saint-Laurent et les Grands Lacs étaient pratiquement sans glace pendant tout l'hiver.

En 2012, l'Amérique du Nord a été particulièrement touchée par des événements météorologiques extrêmes. Tout le monde se souvient encore de l'ouragan Sandy, et des nombreux dégâts qu'il a faits, particulièrement aux États-Unis. Cet ouragan est considéré comme l'un des plus puissants et des plus importants de sa catégorie en Atlantique. S'il a frappé de plein fouet les États-Unis, il a été plus clément au Canada. Le nombre de tempêtes tropicales du bassin de l'Atlantique a doublé depuis les trois dernières années. À la fin de la saison, on comptait 19 tempêtes, dont 10 sont devenues de vrais ouragans. En Saskatchewan, on a dénombré au moins 36 tornades, soit le nombre le plus élevé jamais enregistré. Une tempête colossale s'est abattue sur Calgary avec des grêlons le 12 août. Dans l'Est, les agriculteurs ont fait face à des gelées meurtrières, à de longues périodes de sécheresse, à des chaleurs torrides et à des infestations d'insectes. Dans les Prairies, les habitants ont connu un été de quasi record en matière d'avertissements de temps violent : tornades, pluies intenses, vents puissants, averses de grêles... En Alberta, l'été 2012 fut la saison la plus active de tempêtes estivales en plus de 20 ans, et les pertes de récoltes causées par la grêle atteignirent un record.

Les inondations ont touché de nombreuses régions du Canada. Des niveaux élevés d'inondations printanières précoces en Colombie-Britannique ont entraîné de l'érosion, des glissements de terrain, des évacuations et des décès. Alors qu'habituellement les inondations frappent davantage les régions rurales, les tempêtes de l'année 2012 ont touché un grand nombre de villes canadiennes. En mai, Thunder Bay a fait face à une inondation record, alors que Montréal et Toronto ont elles aussi subi des inondations coûteuses quelques semaines plus tard. Durant les premiers jours du printemps, il a fallu procéder à l'évacuation obligatoire de 500 résidants de Perth-Andover et de la Première Nation de Tobique lorsque la rivière Saint-Jean et plusieurs de ses affluents ont inondé les routes et les champs environnants, au Nouveau-Brunswick.

En outre, pour l'année 2012, les autres événements notables sont : les orages qui ont causé 100 millions de dollars de dégâts en Ontario et au Québec, le début hâtif de la saison des feux de forêt et la recrudescence du virus du Nil occidental. Partout au Canada, la chaleur, les tempêtes et les inondations ont dominé le paysage de janvier à décembre. On verra bien ce que l'année 2013 nous réserve, malgré la tendance à l'augmentation des événements extrêmes due aux changements climatiques, et on croise les doigts pour en avoir moins pour la prochaine année. Meilleurs vœux pour 2013!

 

Une chronique Mon climat ma santé

 Source et données : Environnement Canada

Commentez

Commentez (Nous gardons les courriels privés)
Accord

Nous prions les internautes de rester polis. Il est interdit de soumettre du contenu discriminatoire, insultant ou inapproprié, qui pourrait être retiré du site à notre discrétion. Nous ne sommes pas responsables des opinions ou du contenu soumis par les internautes. L'utilisation de ce site ainsi que la propriété du contenu qui est soumis sont régies par nos Conditions générales d'utilisation et le Politique de confidentialité.

Les organismes membres doivent promouvoir des activités légales et à but non-lucratif. Tout organisme faisant la promotion d'activités illégales ou de services / produits commerciaux sera retirée du site.

J'accepte ces conditions.

Écrire les caractères ci-dessus dans ce champs

AVIS
La direction de ce site précise qu'elle n'est aucunement responsable des personnes et/ou organismes qui s'y inscrivent afin de se promouvoir et se faire connaitre. Qui plus est, les gestionnaires de ce site ne doivent pas être tenus responsables des fautes ou autres erreurs qui se glisseraient à l'intérieur des informations inscrites sous cette rubrique.

Publicité

Infolettre

Inscrivez votre courriel et recevez nos nouvelles dès leur parution !

Inscription aux nouvelles en direct
mega catch

Publicité