Les quatre commissions scolaires de la région Chaudière-Appalaches doivent encore une fois prévoir des compressions budgétaires dans leurs états financiers. Déjà, deux de ces regroupements ont confirmé leur soutien à la réalisation d'une étude commune portant sur divers scénarios de regroupement de services ou même de commissions scolaires. Au final, y aura-t-il front commun ou division éducationnelle ?
Avec son siège social à Saint-Georges, la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin (CSBE) gère un total de 54 écoles primaires et dix polyvalentes, sans compter les centres de formation professionnelle et d’éducation des adultes. L’organisme fut le premier à voter une résolution pour mandater l’embauche d’une firme spécialisée auprès du Regroupement des commissions scolaires de la région Chaudière-Appalaches. Cette proposition a été adoptée publiquement à 11 votes contre six en date du mardi 24 janvier par le conseil des commissaires.
« Nous avons un budget annuel de 186 millions $ dans lequel il faut supprimer des dépenses de 1,6 million $. Dans le budget révisé, notre mesure principale est de récupérer les ristournes sur les taxes provenant du gouvernement lors d’achats pour les écoles pour créer un équilibre. On n’écarte aucun regroupement de services. Nous avons déjà ciblé l’informatique, mais on ne veut pas toucher aux services aux élèves », de dire Normand Lessard, directeur général de la CSBE.
De son côté, la Commission scolaire des Appalaches (CSA) compte 25 établissements avec un siège social à Thetford-Mines. Le 31 janvier dernier, le conseil des commissaires a donné son accord unanime à la réalisation d’une telle étude. Président de la CSA, Denis Langlois dit que le maintien du statu quo est impossible et qu’il est urgent de trouver des solutions. Possédant un budget annuel de 65 millions $, l’organisme devra couper 300 000 $ dans ses frais administratifs, les services aux élèves ne devant pas ici aussi être affectés par ces amputations.
« On attend encore les nouvelles règles budgétaires pour le printemps, mais les coupures pourraient être doubles au prochain exercice. Si on ne veut pas toucher aux services aux élèves, cela devient un défi insurmontable. Chaque commission scolaire vit toutefois dans un contexte et des réflexions différents. De notre côté, on pense déjà à regrouper des services entre autres au niveau de la gestion des équipements. Il y aurait peut-être également moyen de mettre des services en commun avec d’autres commissions scolaires, comme le transport des écoliers », précise Denis Langlois.
Les commissions scolaires de la Côte-du-Sud et des Navigateurs procéderont respectivement à un même vote sur cette question les mardis 14 et 28 février prochains. Les responsables de ces organismes ont poliment décliné nos demandes d’entrevues, spécifiant vouloir attendre les résultats des deux scrutins avant de faire des commentaires auprès des médias. Les bureaux administratifs centraux de ces deux entités sont situés à Montmagny et Saint-Romuald (Lévis).
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