Ce mardi 18 janvier a eu lieu la 3e édition du Salon Jeunesse Desjardins dans les locaux de la Polyvalente Benoît-Vachon de Sainte-Marie. Organisé par les Caisses Desjardins de La Nouvelle-Beauce et du Nord de la Beauce, le Salon réunissait sous un même toit 18 institutions scolaires et des représentants de 45 métiers différents. Il s’agissait donc d’une occasion en or pour les élèves de 4e et de 5e secondaire de découvrir leurs aspirations les plus profondes.
« Tant qu’on n’a pas fait le métier, on ne le sait pas », a signifié Marie-Noëlle Sylvain, conseillère en communication pour les Caisses Desjardins de La Nouvelle-Beauce. C’est pour cette raison que les jeunes qui se sont déplacés sont encouragés à questionner les professionnels à propos de leur quotidien. Par cet exercice, ils amènent une autre perspective à laquelle ils n’avaient peut-être jamais songé.
Ainsi, madame Sylvain croit avoir accueilli environ 400 jeunes. « D’année en année, il y a plus d’engouement », dit-elle. Cela dit, devant le défi de complexité que le Salon représente, il est à noter que l’événement n’a lieu qu’une fois tous les deux ans. Néanmoins, il permet d’accompagner les jeunes avant qu’ils ne quittent les écoles secondaires, en leur donnant les outils nécessaires pour bâtir leur carrière.
Maude Gagné, enseignante en technique d’usinage au centre intégré de mécanique industrielle de la chaudière (CIMIC), était présente afin de faire la promotion de ce qu’elle appelle « un beau métier en pénurie ». Le métier dont elle parle est celui de machiniste, un emploi méconnu selon elle. « Si on réussi à aller chercher une personne, ça vaut la peine », a-t-elle exprimé, manifestement très heureuse de constater du bon achalandage de la soirée.
Du côté de la Place des métiers et professions se trouvait entre autres Marc-Antoine Bilodeau, présent pour « vendre » le métier de paramédical. « Vu que notre métier nous passionne, on aime ça en parler », a-t-il prononcé. À son avis, les intéressés doivent s’attendre à ce que les journées ne soient jamais pareilles. Toutefois, si cette situation les déstabilise, « c’est pas pour eux autres ». Son collègue Étienne Parent a laissé entendre que des qualités essentielles du technicien ambulancier sont le leadership et l’autonomie.
Soulignons que les parents étaient aussi les bienvenues lors de l’événement. L’un d’eux est Martine Rhéaume, une mère de la municipalité de Saint-Bernard. Confirmant que sa fille se pose actuellement des questions à propos de son avenir professionnel, madame Rhéaume considère que le Salon est hautement intéressant.