Malgré un contexte économique difficile, le bilan agricole et agroalimentaire demeure tout de même positif en Beauce ainsi que dans les Appalaches en 2010.
Bilan des saisons 2010
Ayant pour objectif de faire la synthèse des activités et des projets porteurs du secteur dans la région, des représentants du monde agricole et agroalimentaire ont dressé le bilan des saisons 2010 pour la Chaudière-Appalaches. Ce bilan a eu pour résultat de faire ressortir une idée importante, soit la volonté pour les producteurs agricoles et les transformateurs de la Chaudière-Appalaches de développer leurs produits ici, pour et en harmonie avec les consommateurs d’ici.
Des projets porteurs pour la région
« L’année 2010 a été exceptionnelle au chapitre des cultures, du bon voisinage et des nouveaux projets en transformation, en distribution, en agroenvironnement, et ce, malgré un contexte économique difficile dans certaines productions. (…) Plus que jamais, l’agroalimentaire est un secteur essentiel à l’occupation et au développement du territoire, d’où le slogan « Nourrir et enrichir la Chaudière-Appalaches » », ont commenté par voie de communiqué les représentants du secteur agricole et agroalimentaire. Parmi les projets novateurs en 2010 qui ont contribué au dynamisme du milieu agroalimentaire régional, notons l’investissement de 3,1 M$ de l’entreprise Olymel de Vallée-Jonction pour la construction d’un nouveau système d’assainissement des eaux usées. Le directeur général de la Table agroalimentaire de Chaudière-Appalaches (TACA) a fait mention de la multitude de points de contact avec le consommateur pour que celui-ci découvre les couleurs et saveurs de la région. « Depuis quelques années, les consommateurs modifient profondément leurs habitudes de consommation alimentaire, que ce soit dans les produits qu’ils achètent ou dans les rapports qu’ils entendent créer et entretenir avec celles et ceux qui élaborent ces produits. Au nombre des occasions offertes aux consommateurs, notons les marchés publics (Saint-Georges, Sainte-Marie et Thetford Mines) qui vendent des produits frais et transformés en saison », souligne Jean-Michel Bordron.
Encourager l’achat local
L’invitation est lancée aux consommateurs afin qu’ils achètent davantage de produits fabriqués localement. La capacité des producteurs à produire, transformer et mettre en marché est tributaire d’un contexte en pleine mutation et les acteurs du secteur agroalimentaire doivent poursuivre leur travail de concertation pour faire face aux défis tels que pénurie de main-d’œuvre, façon de mettre en marché les produits, prix de vente et concurrence. À ce sujet, le président de l’UPA de la Beauce, y mentionne ceci : « il ne faut rien négliger pour appuyer les producteurs et productrices agricoles dans les secteurs de production éprouvés par cette crise prolongée de bas prix, qui se combine à des coûts d’intrants sans cesse croissants », de dire Jean-Denis Morin.
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